samedi 20 novembre 2010

Nuit, gravement

Ce soir, lorsque tu t'es glissé sous les draps auprès de moi. M'est revenue la sensation de ton genou touchant ma jambe pendant la nuit précédente, et le réconfort de ce contact. Et elle était encore si précise, cette sensation, que c'était comme si cela venait de se passer, comme si je n'avais pas quitté cette position couchée sur le côté, sous les draps, à demi endormie, à sentir de loin en loin ton corps velouté vivre à côté de moi.
Comme si la journée de veille écoulée entre-temps s'était d'un coup escamotée.

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