Un an qu'est mort ce petit chat tout rond.
Lui appartiennent toutes les fleurs du printemps précoce : crocus, primevère, myosotis, jonquille, jacynthe sauvage.
Un an ou presque que ses cendres blanchissent la surface de la terre de mon jardin, non loin de moi, à portée de la main.
C'est en fleurs et non en cendres que Persephone remonte des enfers hivernaux.
Il est temps de retourner la terre.
mercredi 29 février 2012
mercredi 22 février 2012
Loin du luth
Plus d'un an mon luth au loin. Je l'avais confié à d'autres mains.
Mais à présent à nouveau il gît, muet, non loin de moi.
Je touche mon luth bien moins que je ne le devrais.
Et c'est cette idée de "devoir" qui plus que tout m'en tient éloignée.
Devoir, et non désir. Que me suis-je imposé ?
Pourtant, lorsque rarement je reviens vers le luth, le son en est si beau qu'il me retient chaque fois d'y renoncer. Comment pourrais-je me passer de le faire naître au fond de moi ?
Mais à présent à nouveau il gît, muet, non loin de moi.
Je touche mon luth bien moins que je ne le devrais.
Et c'est cette idée de "devoir" qui plus que tout m'en tient éloignée.
Devoir, et non désir. Que me suis-je imposé ?
Pourtant, lorsque rarement je reviens vers le luth, le son en est si beau qu'il me retient chaque fois d'y renoncer. Comment pourrais-je me passer de le faire naître au fond de moi ?
30.
Je pense à toi, souvent dès le réveil.
Et encore beaucoup au long du jour. Je parlerai avec toi en pensée. Je relirai en esprit nos dernières conversations. J'aurai honte, rétrospectivement, devant toi. Cela me fera rougir réellement. Me donnera des émotions.
Tes pensées me tiendront encore éveillée le soir. Elles m'auront intensément fait vivre tout le jour.
Et je pense tant à toi, en fait, que tu me retrouves toujours fatiguée d'avoir tant pensé.
Et encore beaucoup au long du jour. Je parlerai avec toi en pensée. Je relirai en esprit nos dernières conversations. J'aurai honte, rétrospectivement, devant toi. Cela me fera rougir réellement. Me donnera des émotions.
Tes pensées me tiendront encore éveillée le soir. Elles m'auront intensément fait vivre tout le jour.
Et je pense tant à toi, en fait, que tu me retrouves toujours fatiguée d'avoir tant pensé.
lundi 13 février 2012
Vert pilé
Tu. Vous. Tu prends un peu trop de place dans mon esprit.
J'aime cette brûlure. Dans mon esprit, tu es rugueux.
Tu en irrites les parois de l'intérieur.
Tu n'es pas du genre à te faire tout petit, ni à éviter de raser les murs de mon esprit.
Tous les murs à la fois.
Tu prends de la place.
J'aime cette irritation.
J'aime cette brûlure. Dans mon esprit, tu es rugueux.
Tu en irrites les parois de l'intérieur.
Tu n'es pas du genre à te faire tout petit, ni à éviter de raser les murs de mon esprit.
Tous les murs à la fois.
Tu prends de la place.
J'aime cette irritation.
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