dimanche 2 septembre 2012

33.

Mon luth est parti ce matin, un dimanche, sombre et maladroit dans les rues blanches de silence.

Il n'allait pas vite. La marche n'a jamais trop été son fort.

La source de toute lumière et de toute émotion luisait cachée dans ce lourd pardessus noir, informe, à la démarche cahotante.

Aux fenêtres, tous les volets étaient encore clos. Aucune voiture de passage.

Personne ne m'a vu partir.