Mon luth est parti ce matin, un dimanche, sombre et maladroit dans les rues blanches de silence.
Il n'allait pas vite. La marche n'a jamais trop été son fort.
La source de toute lumière et de toute émotion luisait cachée dans ce lourd pardessus noir, informe, à la démarche cahotante.
Aux fenêtres, tous les volets étaient encore clos. Aucune voiture de passage.
Personne ne m'a vu partir.
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2 commentaires:
À Julie
Où est-il maintenant celui qui est parti il y a tout juste une année ? Il a tourné autour de l'astre de lumière et chante au-delà de l'horizon… Se souvient-il de la caresse de vos doigts ?
Jean Jacques
Bonne et heureuse année 2016 !
J'aimais beaucoup vous lire…
Plus de mots… seul le silence…
Jean Jacques
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