Comme dans certains cauchemars, où l'on entend quelqu'un dire précisément ce que l'on craint d'entendre de sa bouche.
Quelque chose de surprenant. Quelque chose d'un peu monstrueux. Quelque chose de violent. Quelque chose qui vous atteint.
Quelque chose, vous le savez obscurément, qui révèle davantage sur ce que vous pensez de cette personne, ou de vous-même, que sur cette personne en réalité.
Au réveil, on est heureux de se rendre compte que ces paroles, on ne les a entendues qu'en rêve. On ferme la porte de cette réalité parallèle. Le sol est rassurant. Il ne s'y passe que des choses prévisibles. Chacun est ce qu'il est.
Seulement voilà, cette fois-ci, je ne me suis pas réveillée.
Je vis encore à l'intérieur du cauchemar.
Non pas parce que c'est affreux, mais parce que je n'arrive pas à me réveiller.
Je n'ai, ces jours-ci, pas plus de prise sur le réel que dans un rêve.
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4 commentaires:
Peut-être sortir et marcher d'un bon pas, s'arrêter dans un marché et choisir des fruits et légumes, choisir de belles fleurs, parler aux marchands, peut-être aussi avec une vieille dame ou un enfant, rentrer dans une librairie remplie de l'odeur des livres, s'assoir sur un banc et sentir cette drôle de vibration qu'est notre monde. . . cela pourrait vous donnerait l'envie de laisser, telle l'aile d'un oiseau, votre main effleurer les choeurs de votre luth . . .
Jean Jacques
je me dois de faire une correction du commentaire ci-dessus : "cela pourrait vous donner l'envie de laisser, telle l'aile d'un oiseau, votre main effleurer les choeurs de votre luth . . . "
Aujourd'hui 8 avril 2010, bonne fête Julie Du Luth !
JJacques
Pensez-vous sérieusement que je vis dans une grotte ?
Une grotte ! Je n'y avais pas pensé…
Peut-être est-ce moi qui devrait "sortir" prendre l'air plutôt que d'écrire des commentaires sur votre blog !
JJacques
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