Cette partition ouverte qui, de près, se montre veloutée de poussière.
Promesse de musique qui respire le silence.
Jadis je craignais souvent d'écraser mon luth - une chute, un faux-pas - et songeais que le bruit d'un luth qui se brise doit être le son le plus triste du monde.
Mais non : le son le plus triste, c'est celui qui l'habite, à présent, chaque minute de chaque heure, cette nuit des voix à laquelle je le voue.
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